Benoît Veyrat, qui a participé au débat croisé de Caméra Diagonale, a informé la presse locale de son retrait de la course aux municipales. Il dit le faire pour des raisons de santé et c'est, malheureusement, une réalité. Maintenant, il va devoir être remplacé à la tête de la liste. Nul doute que François-Xavier Priollaud sera désigné comme nouveau porte-drapeaux de la droite, à Louviers.
La situation, cependant, permet de dire ce qui va s'ensuivre au sein de la droite lovérienne. C'est claire comme de l'eau de roche, le choix de François-Xavier Priollaud va engendrer des joutes entre Hervé Morin, qui a toujours soutenu son poulain et Bruno Le Maire qui souhaite un membre de l'UMP pour mener la bataille. L'UDI a toujours pensé que François-Xavier Priollaud aurait été un meilleur candidat. Question d'appréciation. Le conseiller régional centriste, s'il mène sa liste jusqu'au second tour pourrait avoir la tentation d'entrainer Anne Terlez et quelques-uns de ses colistiers de la "société civile". Si l'idée ne déplaisait pas à Madame Terlez, c'en serait fini d'une liste "apolitique" quelle appelait de ses voeux. La situation n'en est pas à ce stade et beaucoup d'évènements peuvent encore changer le cours des choses.....
A titre personnel, je souhaite à Benoît Veyrat un prompt rétablisement. C'est ce qui compte avant tout.
Tout homme a droit au respect de sa vie privée, même lorsque son bouleversement a des conséquences politiques. Je souhaite donc à Benoit Veyrat un rétablissement aussi prompt que possible et serai heureux de son retour à la vie politique, dès que sa santé le lui permettra.
Toutefois, si sa maladie est une affaire privée, son départ a des conséquences politiques. Il est clair que ce départ ajoute au chaos dans lequel se trouve la droite lovérienne, profondément divisée. Tout le monde sait que ni le MODEM, ni l'UMP, ni le FN n'ont trouvé les 33 candidats nécessaires pour constituer une liste complète.
L'abandon de Benoit Veyrat accélère cette décomposition. Elle peut aussi donner naissance à une tentative de rafistoler un semblant d'union, de recoller les morceaux. Ce n'est pas gagné d'avance : si l'UMP concède la tête de liste au Modem, ou vice-versa, les grincements de dents seront assourdissants.
Et beaucoup d'eau passera sous le pont de la rue Lasnon - que nous avons entièrement refait - avant que la droite s'accorde sur un programme et un semblant d'unité.
Sans rien attendre de la droite, notre équipe municipale est bien la seule à proposer un chemin d'avenir pour notre ville. Dans la clarté et l'unité.
Rédigé par : FM | 11 décembre 2013 à 18h15
Je souhaite également un prompt rétablissement à Benoît Veyrat et bon courage pour l'avenir.
Ceci-dit on approche de Noël et la campagne électorale démarrera vraiment début 2014 et d'ici là tous les candidats seront connus, je pense.
Et Anne Terlez m'a rappelé aujourd'hui qu'il ne s'agit pas d'une liste "apolitique", mais politique dans le sens d'origine du mot.
A réentendre dans l'interview sur caméra diagonale.
http://www.cameradiagonale.com/blog/2013/10/louviers-municipales-une-candidate-hors-politique-1.html#more
Et je lui ai répondu que dès lors qu'on a une carte politique dans un parti on a une obligation envers ce parti. Par conséquent il ne peut pas s'agir d'une liste "apolitique" ou "hors champ politique".
Pour cela il aurait fallu un candidat sans étiquette du tout, sans aucune carte politique et peut-être même sans expérience politique, mais ce serait en même temps folie d'élire quelqu'un qui n'y connaîtrait rien et qui risquerait de se faire avoir par des personnalités pratiquant la politique de longue date.
Une mairie n'est pas une simple association non plus. Il s'agit de politique et dans une ville de la taille de Louviers qui est politisée à travers son histoire et de longue date, cela ne peut pas en être autrement.
Il faut avoir une politique, quelle qu'elle soit. Et quelque soit le parti politique il doit selon la Constitution Française agir dans l'intérêt général. Donc dire que les projets vont dans l'intérêt général coule de source pour tout parti politique.
Rédigé par : Sylvia Mackert | 12 décembre 2013 à 17h28